Pour protéger le bien-être animal, les propriétaires d’animaux de compagnie et la santé publique, le Parlement européen a appelé à un plan d’action pour stopper le commerce illégal d’animaux de compagnie.
Réunis en session plénière mi-février à Strasbourg, les députés européens ont adopté, par 607 voix pour, 3 contre et 19 abstentions, une résolution non contraignante appelant à des mesures contre le commerce illégal d’animaux de compagnie, source de souffrance animale et de propagation des maladies et représentant une part importante de revenus pour la criminalité organisée internationale.
Les députés ont demandé des mesures et notamment :
– un système européen obligatoire d’enregistrement des chats et des chiens;
– une définition européenne des établissements d’élevage commercial à grande échelle, connus sous le nom d’usines à chiots;
– une application plus efficace de la réglementation et des sanctions plus strictes; et
– l’encouragement de l’adoption – plutôt que l’achat – d’animaux de compagnie.
Contexte
Selon les estimations, 46 000 chiens sont vendus chaque mois entre les pays de l’UE, la plupart d’entre eux sans être enregistrés. Les éleveurs commerciaux violent la législation européenne sur les mouvements d’animaux de compagnie (règlement (UE) n°576/2013), destinée aux mouvements non commerciaux d’animaux de compagnie