L’Union européenne et le Bélarus font face à une crise politique depuis que l’UE a condamné la sévère répression des manifestations qui ont suivi la réélection contestée du président bélarusse, Alexandre Loukachenko en août 2020 jugée anti-démocratique. Le Bélarus a riposté en envoyant et escortant des migrants aux frontières avec la Pologne et la Lituanie.
Face au chantage politique, l’UE a en effet menacé le Bélarus de nouvelles sanctions. La présidente de la Commission européenne a déclaré à ce sujet le 8 novembre « La Biélorussie doit cesser de mettre en danger la vie des citoyens. L’instrumentalisation des migrants à des fins politiques par la Biélorussie est inacceptable ». Elle a prévenu le président Alexandre Loukachenko, qualifié de « dernier dictateur d’Europe », en indiquant que des sanctions seraient prises envers les compagnies aériennes bélarusses.
Alors que la Pologne refuse le soutien de l’Agence FRONTEX composée de garde-côtes et de gardes-frontières, la Lituanie a quant à elle accepter l’aide de l’agence pour faire face à l’afflux de réfugiés qui se trouvent coincés de part et d’autre des frontières.
Par ailleurs, le vice-président de la Commission européenne, chargé de la promotion de notre mode de vie européen, se trouvait à Dubaï hier dans le cadre du suivi de la déclaration de la présidente Ursula von der Leyen sur la situation à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie.
Les ministres des Affaires étrangères de l’UE qui se réuniront lundi 15 novembre à Bruxelles pourraient adopter de nouvelles sanctions.